La Commission Electorale Nationale Indépendante et les partis politiques, la coalition et les indépendants ont validé les insignes qui vont représenter les candidats dans les élections de 2020. Certains candidats avaient l’inquiétude que ce travail vient au moment inopportun qu’il fallait plutôt attendre l’annonce des candidatures retenues.
Lors d’une réunion tenue ce mardi 17 février 2020, les insignes des 17 partis politiques, une coalition et 10 indépendants ont été validés par la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI. Bien que les insignes aient été validés la CENI va procéder à l’analyse des dossiers des candidats. Ces dossiers pourront être retenus ou rejetés. « Ce travail devrait être considéré comme provisoire. J’estime que la validation des insignes devrait s’organiser après l’annonce des candidatures retenues », a dit Ildefonse Rugema candidat indépendant aux présidentielles.
La commission va au sens différent qu’Ildefonse. Elle indique que cette validation est définitive. Selon Pierre Claver Kazihise les candidats qui se retireront du parcours électoral après l’impression des cartes électorales, seront sanctionnés conformément à la loi.
Cas des emblèmes des héros nationaux
Pour ceux qui se disputent les insignes des héros nationaux, le parti APDR trouve que la mésentente n’a pas raison d’être puisque ceux-ci sont des héros nationaux et non des partis politiques. Mais le parti UPRONA n’est pas du même avis que l’APDR. Selon le parti du héros de l’indépendance, les héros avaient des partis d’origine. A ces positions divergentes, le président de la CENI tranche qu’aucun candidat n’a soumis des insignes pouvant prêter confusion aux électeurs.
L’article 102 du code électoral stipule l’interdiction de déposer des emblèmes, couleurs ou signes semblables. Si les candidats adoptent les mêmes insignes, la préférence est accordée à celui qui a déposé en premier sa candidature.