Le compte à rebours a déjà commencé ! La chasse aux fidèles d’Agathon Rwasa est désormais une triste réalité ! Chaque jour qui passe emporte des vies humaines dans différents coins et recoins du pays ! Les FNL pro-Rwasa sont systématiquement tués ! Les exemples sont légions !
Le récent cas en date est celui de Kinindo en mairie de Bujumbura, ce lundi un des ténors de ce parti en province de Bujumbura et son compagnon ont été assassinés en plein jour par la police de sécurité ! Récemment à la fin du mois d’août, Dédit Niyirera, secrétaire exécutif de ce parti en province de Kayanza a été criblé de 57 balles tout près de son domicile.
Oscar Nibitanga, un étudiant lui aussi fidèle à Rwasa, a été sauvagement assassiné !30 balles, comme si une seule n’allait pas suffire pour lui ôter la vie ! Il y’a pas que les leaders qui sont ciblés ! Revenons sur certains cas des fidèles à Rwasa tués à Kamenge, Ruziba Nkenga-busoro en mairie de Bujumbura, à Rubirizi ; Isare, Gishingano et Rweza en province de Bujumbura, d’autre encore non loin du parc de la Ruvubu et Butihinda en province de Muyinga ; à Busiga en province de Ngozi, à Gisuru en province de Ruyigi, tous sont victime d’un péché : partisan d’Agathon Rwasa !!!
Serait-il le fameux plan « safisha », un terme swahili qui veut dire bien nettoyer ? Entendu ici, éliminer un à un les opposants à commencer par les pro- Agathon Rwasa !
Ce n’est plus un secret, le service national de renseignement et la police de sécurité publique même s’ils s’en défendent bec et ongle, sont régulièrement pointés du doigt par les rescapés comme responsable de ces tueries ! Consécutivement à ce constat amer, l’on est en droit de se poser une série de question :
Ces services publics cités seraient-ils entrain d’exécuter un plan du gouvernement ? Dans l’hypothèse contraire, pourquoi le gouvernement se complait-il dans une léthargie et un silence coupable qui dans tout les cas cache mal l’irresponsabilité du gouvernement en ce qui concerne la protection des citoyens ; Des citoyens vivant dans une situation d’insécurité sans nom ! Même des listes de gens à exécuter seraient connues, ce qui ne laisse pas de doute sur un plan d’extermination de certaines gens !
Dans tous les cas, la situation n’est pas nouvelle dans l’histoire du Burundi ! Des services de l’Etat ont toujours été accusés d’organiser des tueries ! La génération de 1972 encore en vie doit vivre aujourd’hui des cauchemars quand elle se rappelle qu’à cette époque, personne n’était sur du lendemain ! 40ans après, que dire de la survie du Burundi et des burundais ?