Le collège des assistants de l’université du Burundi et une délégation de du Cercle du Personnel Enseignant de l’ENS ont indiqué à la presse ce vendredi leur inquiétude face à l’ombre qui entoure la présélection des candidats boursiers opérée le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Dans un communiqué de presse de ce vendredi matin à Bujumbura, ces deux organes ont indiqué que le ministère de tutelle a prévu uniquement 6 bourses au cours de cette année et cela pour deux institutions universitaires c’est-à-dire l’Université du Burundi et l’Ecole Normale Supérieure.
A ce rythme, prévient le communiqué, il est difficile d’assurer la relève au moment où les facultés, instituts et département des deux institutions font face à un manque créant d’enseignants.
Les jeunes enseignants, selon le communiqué, se voient bloqués par ce fait que peu d’assistants ont accès à leurs bourses, alors que les besoins en enseignants sont pressants.
Quant aux procédures de recrutements, les deux organisations soulignent que les recrutements récemment opérés à l’Université du Burundi n’ont pas suivi les procès verbaux des conseils de facultés/instituts organisés pour départager les candidats.
En réaction, ces deux organes demandent à l’autorité habilitée à revoir à la hausse le nombre des bourses attribuées aux jeunes enseignants pour se spécialiser et invitent aussi aux autorités de tutelles à plus d’équité dans le choix des boursiers notamment en respectant les clauses des procès verbaux des conseils de faculté et instituts qui ont lieu pour départager les postulants.