
5 médias privés estiment que les libertés civiles et politiques au Burundi courent de graves danger de nature même à hypothéquer les élections prévues en 2015 raison pour laquelle ils ont décidé de boycotter la conférence des portes paroles du gouvernement prévue ce vendredi.
Dans une conférence de presse que les représentants de ces médias ont organisée ce mercredi, ils ont encore une fois souligné que le fait que Pierre Claver Mbonimpa soit locataire de la prison au moment où il est dans un état de santé grave prouve que Bujumbura veut réduire au silence toutes les voix divergentes.
« Le maintien de Pierre Claver Mbonimpa en prison comme décidé par le tribunal de grande instance de Bujumbura est inadmissible et choquent et est l’un parmi un nombre élevé de cas de restriction des libertés pourtant consacrés par la loi fondamentale. Nous ne pouvons rester neutre même face à l’injustice » a dit Innocent Muhozi , Directeur de la Radio Télévision – Renaissance.
Selon Innocent Muhozi , le rôle des médias est la promotion des valeurs humaines par ailleurs universelles en occurrence la liberté d’expression et bien d’autres. « S’il y a des injustices, nous avons raison de dire non », a-t-il ajouté.
De la part de ces médias, les journalistes sont fondamentalement engagés pour les droits humains “n’en déplaisent qu’à ceux qui voudraient l’être en théorie”, a encore une fois ajouté Innocent Muhozi.
Pour lui, les atteintes à la liberté d’expression dans ce pays risquent d’hypothéquer les élections de 2015 qu’on le veuille ou non.
Ces médias qui ont boycotté cette conférence de vendredi sont Isanganiro, Radio Publique Africaine, Télé- Renaissance, Bonesha, et le Groupe de presse Iwacu.




