Après le putsch manqué de mercredi contre le Président Pierre Nkurunziza, les organisateurs des manifestations contre le 3è mandat du président ont appelé les gens à redescendre dans les rues, toujours pour obliger Nkurunziza à renoncer à son 3è mandat.
“Aussi longtemps que le Président Nkurunziza n’aura pas encore renoncé à sa volonté de se faire élire pour un 3è mandat, qu’il ne rêve jamais que les Burundais le lui permettront”, dit Pacifique Nininahazwe, président du Focode et l’un des organisateurs de la manifestation anti-3è mandat.
Nininahazwe dit que le putsch manqué est arrivé au moment où des gens étaient dans la rue pour protester contre ce mandat très controversé, ce qui a fait qu’il soit fortment acclamé par une foule énorme de manifestants.
“Nous sommes toujours sur le principe qu’en démocratie, les cous d’Etats ne sont pas les bienvenus. Mais nous notons que les Burundais avaient favorablement accueilli la tentative de coup d’Etat, qui venu comme un sauveur contre les aggressions violentes contre les manifestants “, dit Pacifique Nininahazwe, qui souligne que le coup d’Etat n’a néanmoins rien à avoir avec les manifestations qui ont commencé, il y a trois semaines.
Vendredi, les gens étaient redescendus dans les rues, sous les menaces de la police qui fait savoir que [désormais tous ceux qui descendront dans les rues seront considérés comme des putschistes->http://www.france24.com/fr/20150515-echec-coup-etat-manifestations-reprennent-burundi-armee-bujumbura-opposition-mandat-nkurunziza].
Samedi matin, les manifestants ont continué le mouvement à Nyakabiga, plaçant des barricades et brulant des pnues dans les rues.
