Kirundo/Lancement officiel des débats du dialogue social inter-burundais

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    Dans la salle du Lycée de Kanyinya, le dialogue inter-burundais lancé par le président de la Commission Nationale du Dialogue Inter-burundais (CNDI ) a été centré sur la façon d’asseoir une démocratie respectueuse des desiderata de la population.

    Des participants ont émis des souhaits de voir la constitution amandée afin de vider la question des mandats présidentiels et procéder à une évaluation de l’accord d’Arusha.

    Des invités issus des divers milieux ont pris part au débat du dialogue inter-burundais à Kirundo ce mardi 19 janvier 2015. Monseigneur Justin Nzosaba, Président de la Commission chargée d’organiser le Dialogue inter-burundais a lancé officiellement les consultations.

    Une des questions centrales des débats concerne la stratégie d’affermir une vraie démocratie . Sous forme de sondage d’opinion, les participants se sont exprimées par écrit et à l’oral. Amender la constitution pour rayer les articles se rapportant à la limitation des mandats du Président de la République est l’une des propositions les plus avancées par des participants majoritairement des membres du parti au pouvoir d’après des sources sur place. Pour eux, le Président doit être élu au suffrage universel direct sans limiter les mandats.

    Autre vœux de ces participants hostiles à la limitation des mandants du Président de la République, évaluer l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation entre les Burundais et au besoin déclarer désuet ledit accord d’après les mêmes sources.

    A ce rendez-vous de Kirundo, ont pris part des membres des formations politiques d’opposition. Certaines de leurs propositions ont été huées par les partisans du pouvoir. Un intervenant a souligné l’opportunité de l’alternance ethnique au sommet de l’Etat sous les désapprobations de la majorité des participants à ce dialogue national.

    Pour le Gouvernement du Burundi, c’est à travers ce dialogue entre burundais qu’on arrivera à la solution au clivage politique d’actualité depuis fin avril de l’année passée. Les leaders des formations de l’opposition dont une grande majorité ont pris le chemin de l’exil exige plutôt la tenue du dialogue à l’extérieur du Burundi entre les différents protagonistes de la crise burundaise. Alors que lors de ces consultations de Kirundo , certains participants mettent en doute les Accords d’Arusha et la constitution, les leaders de l’opposition tiennent au respect de ces deux textes.

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