« Le Burundi ne respecte pas les droits de l’homme pour satisfaire la communauté internationale », selon le ministre Nivyabandi

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    La commission nationale indépendante des droits de l’homme salue la volonté politique visant à promouvoir le droit au Burundi mais se heurte à des défis dont la production des rapports sur le Burundi qui ne reflètent pas la réalité. Et au ministre des droits de l’homme d’ajouter que le Burundi ne respecte pas le droit de l’homme pour faire satisfaire la communauté internationale. Cependant Gary Conille coordinateur résident de l’ONU au Burundi reconnait le pas franchi en matière des droits de l’homme au Burundi.

    A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme, le président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme apprécie la volonté politique au Burundi de faire respecter le droit de l’homme. Jean Baptiste Baribonokeza évoque notamment la mise en place des lois, mais aussi des institutions visant à renforcer ce secteur comme la commission qu’il préside, le bureau de l’’ombudsman, la commission vérité et réconciliation, etc.

    Pour lui, ces institutions ont besoin de plus le financement pour mieux remplir leurs missions. « {Les textes en grande partie vont de pair avec la pratique} », dit Baribonekeza qui trouve des améliorations qui ont été faites en matière des conditions physiques de détention des prisonniers et les mesures d’abolition des tortures.

    A propos des rapports qui sont produits sur le Burundi, le président de la CNIDH indique que ce n’est pas du tout mauvais. « {Le problème n’est pas la production des rapports, le problème est que ces rapports ne disent pas la vérité mais produisent des contre-vérités. Nous avons assisté à une série des acteurs qui viennent soit par complaisance ou mégarde ou encore mettent une mauvaise foi puis donnent des rapports qui ne reflètent pas la réalité réelle sur terrain} », dit le président de la CNIDH.

    Baribonekeza trouve que les rapports produits devraient formuler des recommandations constructives qui aident les burundais à se retrouver que d’émettre celles qui divisent les burundais.

    Quant à la fermeture du bureau du Haut-commissariat des droits de l’homme au Burundi, le président de la CNIDH regrette que des efforts de négociation entre le Burundi et ce bureau aient eu lieu pour redynamiser les relations de coopération, sans succès. « {Il y a eu une approche incompréhensible de la part de ce bureau qui cherche a imposé des choses } », explique le président de la CNIDH qui ajoute qu’il y a le besoin de faire évoluer leur position en aidant ce bureau du Haut-commissariat à recadrer son approche à ce que, dit Baribonekeza , si la coopération devait reprendre puisse se faire dans le respect des principes de souveraineté.

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