Opposant politique farouche du gouvernement de Bujumbura, il était paisiblement assis dans la tribune parmi les grandes personnalités qui avaient pris part aux cérémonies du cinquantième anniversaire de l’indépendance du 1er et 2 juillet de cette année.
Mais le président de la cour suprême, un homme qui jouit pourtant d’un important rang protocolaire dans le pays, n’avait pas eu accès à une place qui normalement lui revient dans la tribune d’honneur.
Plus d’un aujourd’hui se demande si Pancrace Cimpaye , qui bec et ongle avait marre à digérer la politique du CNDD-FDD n’aurait pas changé de tendance politique. C’est devenu secret de polichinelle au Burundi, il est plus facile de changer de tendance politique à condition que les intérêts personnels ne soient pas mis en cause.
L’on se souviendra des noms emblématiques comme Jérôme Ndiho et Festus Ntanyungu dont les transhumances politiques ont défrayé la chronique à l’époque.
Plus d’une fois la rédaction de la radio Isanganiro l’ a cherché par téléphone afin qu’ éclaire l’opinion sur son retour au BURUNDI mais sans succès outre qu’il ait évoqué son désir de suivre les cérémonies marquant l’indépendance du Burundi à l’instar des autres citoyens .
Cet homme venait en effet de passer plus de deux ans en exil pour avoir rendu public dans le journal « l’Aube de la démocratie » les noms des personnes présumées auteurs de la mort du deuxième vice président de l’observatoire de lutte contre les malversations économiques, Ernest Manirumva .
Les opposants politiques de l’oppositions contactés comme Alexis Sinduhije et Léonce Ngendakumana , Président de l’ADC ikibiri se gardent pour le moment de commenter sur le retour de Pancrace Cimpaye. Le président du MSD a dit qu’il respecte les convictions politiques de ce Burundais mais qu’il se garde de faire des commentaires sur son retour au pays.