Les jeunes des partis politiques regroupés au sein de l’Alliance des Démocrates pour le Changement ont boycotté la séance de restitution des travaux de consultation sur le rôle des ligues des jeunes affiliés aux partis politiques dans la consolidation de la paix.
Les représentants des jeunes des partis réunis au sein de l’Adc ikibiri avaient répondu présents à l’invitation de l’ombudsman. Mais, ils sont sortis juste après le mot d’accueil, donc avant la présentation qu’allait faire le consultant du jour Professeur Elias Sentamba.
La séance de jeudi dernier s’inscrivait dans le cadre du suivi du forum organisé du 27 au 28 du mois mai dernier à l’endroit des jeunes des différents partis politiques sur la tolérance politique. Ces jeunes estiment que cette séance de jeudi ne devrait pas avoir lieu avant que les rapports des travaux en groupe du 1er forum soient restitués. Certains d’eux affirment d’ailleurs être rentrés avec des rapports des travaux en groupe du 1er forum. Ils se demandent alors sur quelle base une synthèse générale de ce 1er forum a été réalisée sans les rapports de plus d’une dizaine de groupes qui avaient été constitués.
« Nous venons de sortir parce qu’on nous a refusé la parole pour manifester nos inquiétudes liées à nos recommandations émises lors du précédent forum, mais qui n’ont pas été tenues en considération dans le rapport qu’a présenté le porte parole de l’ombudsman », a déclaré Donatien Kwizera au nom de ces jeunes de l’Adc ikibiri.
En plus, en date du 27 mai, l’ombudsman avait promis de s’impliquer dans le dossier de Roger Muhizi, jeune du Msd gravement malade mais qui est sous les verrous, selon ces jeunes de l’Adc ikibiri. Ces derniers affirment qu’il avait promis d’apporter sa part pour que R Muhizi puisse sortir de la prison pou se faire soigné. « ….mais voilà qu’il croupit toujours à Mpimba dans un état critique », a annoncé le représentant de ces jeunes de l’Adc ikbiri.
Le porte parole de l’institution de l’Ombudsman indique que ces jeunes ont le plein droit d’avoir agit comme ils l’ont fait, en sortant de la salle, ce qui n’empêche pas les travaux de continuer selon lui. «C’est un fait, une manière de manifester leurs idées et c’est tout à fait normal parce que nous sommes en démocratie, or en démocratie chacun a la liberté d’agir par des gestes ou par la parole », a déclaré Didace Sunzu.
Concernant le 1er forum, Didace Sunzu, porte parole de l’Ombudsman, a précisé que le consultant Elias Sentamba avait une activité transversale de passer dans les groupes et retenait les grandes idées, qui d’ailleurs ont été émises dans le rapport final. Quand au dossier de Roger Muhizi, l’ombusdman ne pouvait pas s’impliquer dans le dossier pendant devant la justice, selon Didace Sunzu.
« L’institution de l’ombudsman n’est ni la police, ni une cour ou un tribunal. C’est une institution qui mène la médiation entre les organes de l’Etat et les citoyens. La foi passée l’Ombusdman était intervenu pour voir si on peut prendre des mesures de relaxation pour la personne mise en cause, ce qui a été fait mais plus tard la justice a agi», a dit le porte parole de l’institution de l’Ombudsman.