L’opposition menace de boycotter le processus

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    Les partis politiques de l’opposition au Burundi non regroupés au sein l’Alliance pour la Démocratie et le Changement comme le FNL de Jaques Bigirimana, et la société civile ont demandé à la Commission Électorale Nationale Indépendante du Burundi de sursoir au processus d’enrôlement des électeurs pour corriger les fraudes massives qui l’occulte. Ils ont déploré que la CENI ne réserve aucune issue à leurs réclamations.

    Devant en effet un parterre de diplomates et d’autres partenaires politiques en charge de la CENI, la société civile et les partis politiques de l’opposition non regroupés au sein de l’Alliance pour la Démocratie et le Changement au Burundi ont regretté des fraudes massives qui jalonnent le processus électoral.

    La Commission avait en effet pour mission ce mardi de signaler aux partenaires des élections de l’évolution du processus d’enrôlement. Ladite rencontre s’est plutôt transformée en jérémiade des partis politiques et de l’opposition contre la CENI.

    Les partis politiques de l’opposition au Burundi non regroupés au sein l’Alliance pour la Démocratie et le Changement ont dit que la carte nationale d’identité est distribué vaille que vaille par des responsables colinnaires, des directeurs des écoles secondaires et bien d’autre encore en violations de la loi. Ils ont dit que le nombre de 1. 778.712 de personnes que la CENI indique avoir déjà enrôlé comme électeurs à mi parcours du processus électoral est une donné qui manque de crédibilité.

    Exemples à l’appui, ils ont cité les cas de personnes qui ont été surpris avec plusieurs cartes nationales qu’elles allaient donner à la population en catimini. Sous l’effet de la colère, ces partis politiques de l’opposition ont dit qu’ils menacent de faire un sit in pour réclamer que cette institution corrige les irrégularités qu’ils ont toujours soulignées mais en vain. « Vous banalisez toutes nos revendications » a souligné Issa Ngendakumana , l’ancien ministre de la bonne gouvernance.

    Les partis politiques regroupés au sein de l’Alliance pour la Démocratie et le Changement avaient boycotté cette rencontre. Léonce Ngendakumana, le président de l’ADC a dit ce lundi que les représentants de ces partis politiques quittent désormais ce processus d’enrôlement des électeurs du moins dans les démembrements des Cepi et des Ceci.

    Le président Sylvestre Ntibantunganya de sa part a dit que le ministre de l’intérieur est en parti responsable de cet imbroglio politique. Selon en effet ce sénateur Burundais, le ministre Edouard Nduwimana devrait faire preuve de responsabilité en corrigeant les irrégularités que les burundais ne cessent de décrier.

    “Nous avons vu des éléments précurseurs de crise dans le pays, nous devons évoluer” a t il souligné en pointant du doigt le ministre de l’intérieur qui, selon les participants est responsables des irrégularités dans la distributions de la carte d’identité.

    Le ministre de l’intérieur a dit que des irrégularités dans l’octroie de la carte nationale d’identité existent certes mais les a qualifiées de légères et incapables de fausser la crédibilité des élections.

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