ACP-UE : La crise au Burundi sur l’agenda des discussions

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    Du 7 au 9 décembre 2015, se tient à Bruxelles la 30ème session de l’assemblée parlementaire paritaire ACP-UE. La crise au Burundi figure parmi les principaux points à l’ordre du jour.

    Dans son allocution, le député européen et coprésident du parlement de l’Union Européenne Louis Michel, a reconnu l’implication de toutes les parties en conflit dans les violences perpétrées au Burundi. Cependant, il accuse les institutions gouvernementales d’user d’une force excessive. Selon lui, les autorités interviennent militairement dans des maisons. « Quand on observe la manière dont les autorités politiques, policières et militaires se comportent par rapport à la population, c’est totalement inadmissible », a-t-il indiqué.

    Louis Michel a précisé que les incidents évoqués sont des faits avérés, prouvés et témoignés de manière indiscutable. Il trouve inadmissible que les partenaires du Burundi se taisent par rapport à cela, un silence qui serait interprété comme complicité selon lui.

    Le deuxième vice-président du sénat, Anicet Niyongabo, chef de la délégation du parlement burundais renvoie la balle à l’Union Européene. « Ce sont les auteurs du coup d’état qui ont fui, qui sont dans les pays voisins et dans les capitales européennes qui continuent à entretenir les actes de violence et de terrorisme », a-t-il indiqué. « Les actes de violence sont la conséquence du coup d’état », a martelé le sénateur Anicet Niyongabo.

    Louis Michel s’interroge si l’assemblée comme celle dans laquelle il participe n’est pas capable d’appeler à la conscience commune par rapport à la situation qui prévaut au Burundi.

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