Médias : « Plus très suivi , plus très monitoré », selon le CNC

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    Lors de la présentation ce mercredi des réalisations trimestrielles par le Conseil National de la Communication en présence des responsables des médias, des inquiétudes ont été soulevées. Nestor Bankumukunzi ,président du CNC donne trois exemples de médias ayant commis des manquements professionnels. Il explique que « ceux qui sont beaucoup plus suivis nécessitent une attention particulière ».

    Le Conseil National de la Communication reconnait des avancées de respect de la loi par les médias au Burundi. « Les médias burundais ont essayé de respecter la loi régissant la presse au Burundi même si quelques manquements professionnels se sont observés. « Si un quelconque médium n’est pas encore été interpellé, c’est que ça va encore et qu’il commet des fautes tolérables mais qui méritent d’être corrigées », dit Monsieur Bnakumukunzi.

    Concernant les médias qui seraient plus monitorés que les autres, Nestor Bankumukunzi explique que c’est parce qu’ils sont plus suivis. « Il y a une bonne raison pour ça : il y en a ceux qui ont été interpellés ou ayant même fait objet de correspondances écrites mais jusqu’à maintenant, des sanctions n’ont encore été prises », répond le président du CNC.

    Alors qu’une bonne partie des responsables des médias s’interroge pourquoi certains médias font objet de monitoring approfondi, Nestor Bankumukunzi trouve que c’est subjectif que la prochaine fois un grand regard sera tourné vers d’autres. Il précise que cet organe tient compte de l’auditorat. « Nous nous sommes retrouvés incapables de monitorer la centaine de médias que nous avons enregistré jusqu’aujourd’hui .Mais pour être sincère, il y a des organes de presse qui ne sont connus que d’une fraction de la population burundaise, ceux-là attirent moins attention certes du public mais aussi du CNC. Un médium très consommé, connu du grand public c’est normal qu’il requière l’attention du CNC », justifie-t-il.

    Nestor Bankumukunzi, numéro Un du CNC, rassure cependant que les médias très surveillé ne sont dans le viseur de cet organe mais plutôt pour un bon encadrement. Il demande à tous les journalistes de veiller au respect de la loi d’autant plus que le Burundi approche une période sensible des élections de 2020.

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