Les élections présidentielles, celles des députés et celles des conseillers communaux n’auraient pas été combinées. C’est l’analyse de Julien Nimubona, professeur d’université et politologue après la publication du calendrier des élections de 2020 par la commission Electorale Indépendante. Selon lui, la CENI risque de ne pas continuer le dépouillement en cas d’éclatement de voix au cours de ces élections combinées.
Selon le professeur Julien Nimubona, les trois institutions issues d’élections prévues le même jour ne partagent ni de mandats, ni de missions et non plus de modes d’élection. Il trouve toutefois que la population devrait être bien informée sur les nuances de ces élections.
Dans une interview accordée à notre station,le politologue Julien Nimubona considère que l’argument financier ayant motivé la combinaison de ces trois élections n’est pas fondé. Il dit plutôt craindre probablement des crises politiques majeures.
« Comment peut-on combiner une élection d’un président de la République dont le mandat est de sept ans et dont la fonction est, au niveau national, extrêmement importante avec une élection du député dont le mandat est certes national mais élu au niveau de la circonscription et les combiner avec un conseiller de commune dont le mandat est purement local ?», s’interroge cet expert en sciences politiques.