
« La société civile et les syndicats devraient faire preuve de professionnalisme et de perspicacité afin que les actions menées et les revendications exprimées ne soient l’objet d’une quelconque exploitation politicienne,» tel est le contenu de la déclaration de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, CNIDH, rendue publique après le mouvement de grève pacifique lancée par les organisations de la société civile et les syndicats ce mardi.
A travers cette déclaration, elle indique que les séances de dialogue entre les deux parties ont accouché d’une souris.
« La CNIDH déplore que ce dialogue n’ait pas abouti à un consensus sur les stratégies efficaces de lutte contre la dont les conséquences aggravent les conditions de vie de la population » a-t-on indiqué dans ce communiqué.
La CNIDH indique que la cherté de la vie s’explique aussi par la conjoncture économique régionale et mondiale difficile et dont les répercussions ne sont pas sans affecter l’économie nationale.
La CNIDH, tout en se réjouissant du déroulement pacifique de cette grève recommande aux deux parties de privilégier le dialogue au lieu de se livrer à une guerre médiatique aux effets pervers. Elle demande au gouvernement de mettre sur pied un cadre de dialogue où les soubassements de cette grève soient débattus sans faux fouillant.
Il s’agit du payement de l’impôt professionnel sur les mandataires politiques, de la suspension de la hausse des prix de l’eau et de l’électricité par la REGIDESO et de la création d’un cadre de dialogue pour débattre sur les questions de la cherté de la vie.
Selon la CNIDH, le conseil économique et social devrait être redynamisé suite à la problématique du développement du Burundi.




