Les rivières qui se déversent dans le lac Tanganyika sont menacées par des exploitants qui cherchent des matériaux de construction ; le moellon, le sable, le gravier, mais sans respecter les normes y appropriées. L’expert en environnement Albert Mbonerane indique que le pire s’observe pendant la saison sèche car, les matériaux qui sont extraits ne sont pas remplacés.
L’expert en environnement Albert Mbonerane semble personnaliser le lac Tanganyika et les rivières qui s’y déversent pour parler conflit entre eux. Le Tanganyika accuse les rivières de ne pas respecter le code de l’eau, et les rivières jettent la responsabilité aux humains. Les exploitants extraient les matériaux de construction même pendant la saison sèche. Il faudrait faire un curage normé, ce que les gens ne savent peut-être pas.
Les gens qui font l’exploitation, et pas le curage, faut-il le souligner selon l’expert, devraient en principe avoir une autorisation de la part du ministère de l’environnement. Mais ce n’est pas toujours le cas, souligne Albert Mbonerane.
Ce qui est mauvais à en croire toujours M. Mbonerane, c’est que les normes semblent ne pas être l’affaire de ces exploitants. Ils ont besoin d’un intérêt présent, dit-il.
{{Extraire en soi n’est pas mauvais, dit-il, mais tout devrait respecter la loi en matière de l’environnement. }}
La protection de l’environnement devrait être une affaire de tout un chacun. Et si aujourd’hui des communes urbaines portent des noms de rivières, ça devrait interpeller plus d’un et leur donner une idée, dira Albert Mbonerane, qui pense au respect du code de l’eau du 26 mars 2012.
Pour l’expert encore, l’extraction de ces matériaux de construction n’est pas mauvaise en soi. Tout ce qui est mauvais c’est que les gens le font n’importe comment et n’importe quand, ignorant que ce sont eux qui en subissent les conséquences.
c’est redoutable que les burundais ne reconnaissent pas l’importance de la protection de l’environnement surtout celui des rivières qui une fois se révoltent beaucoup de gent en souffrent