L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU à la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs se dit préoccupé par les relations malsaines entre le Rwanda et le Burundi. Lors du lancement du projet de l’Union Européennne sur la paix et la sécurité dans les pays de la CIRGL,Said Djinnit fait savoir que cette question a été confiée au président du Congo Brazaville Denis Sassou Nguesso. Mais l’ambassadeur français au Burundi se demande si ce président est mieux placé pour résoudre cette question.
L’ambassadeur Zachary Muburi-Mwita ,secrétaire exécutif de la Conférence {Internationale} sur la Région des Grands Lacs dans son discours d’ouverture du lancement du projet de l’Union Européenne sur la paix et la sécurité dans les pays de la CIRGL , évoque la question des relations burundo-rwandaises.”Même si la région connait encore des défis liés à la paix et à la sécurité, il ya une évolution depuis la création de la CIRGL il y a une dizaine d’années. Mais malheureusement l’exception se trouve entre le Rwanda et le Burundi qui entretiennent des relations tendues. Nous avons alerté les différents partenaires pour résoudre cette tension avant qu’elle ne nous affecte”,prévient Muburi- Mwita
A ce sujet l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU à la CIRGL renseigne que la question se trouve dans les mains du président Sassou Nguesso du Congo Brazaville en même temps président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs.”…Nous sommes préoccupés par les relations entre certains pays de la région.Il y en a d’autre ais en particulier le Burundi.Nous avons attiré l’attention de cette situation auprès du président Sassou Ngesso.J’ai l’intention d’aller voir le président Nguesso pour l’entretenir sur la suite qu’il prévoit entreprendre par rapport à ce mandat qui lui a été confié par les Chefs d’Etats”,explique Djinnit.
Cependant, l’ambassadeur de la France au Burundi reste sur sa soif. Laurent De housse se demande si la CIRGL présidée par le président Denis Sassou Nguesso occupe une bonne position pour régler cette question.
Said Djinnit répond que la tache lui a été attribuée par le sommet des chefs d’Etats de la CIRGL tenu à Kampala.
Pour exécuter ce projet régional sur la paix et la sécurité,l’Union Européenne a débloqué une enveloppe de 10 millions d’Euros.